Couverture du n° 116 de L'Atelier du RomanL'Atelier du Roman n° 116

Lire et relire Rabelais – Xe Rencontre de Thélème

 

 

C’est pour la deuxième année consécutive que nous consacrons notre Rencontre de Thélème d’automne à Rabelais. Dans ce numéro paraissent les articles des participants rédigés, comme c’est la règle, après les interventions et les discussions qui ont eu lieu durant la Rencontre. Ce qui fait l’intérêt de ce « retour à Rabelais », c’est l’originalité et la singularité de chaque lecture. Ce qui est également le cas avec la précédente Rencontre (n° 113, juin 2023). De nos jours, le dialogue avec Rabelais est plus que nécessaire, il est vital. Donc, nous continuerons.
Dialogue que nous entreprenons, depuis la fondation de L’Atelier du roman, avec d’autres écrivains qui ont marqué l’histoire du roman – ici, avec Calvino, Kundera, Updike, Infante, Wilde, Gellhorn et Dutourd – et avec nos contemporains.

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Lire et relire Rabelais – Xe Rencontre de Thélème

 

 

C’est pour la deuxième année consécutive que nous consacrons notre Rencontre de Thélème d’automne à Rabelais. Dans ce numéro paraissent les articles des participants rédigés, comme c’est la règle, après les interventions et les discussions qui ont eu lieu durant la Rencontre. Ce qui fait l’intérêt de ce « retour à Rabelais », c’est l’originalité et la singularité de chaque lecture. Ce qui est également le cas avec la précédente Rencontre (n° 113, juin 2023). De nos jours, le dialogue avec Rabelais est plus que nécessaire, il est vital. Donc, nous continuerons.
Dialogue que nous entreprenons, depuis la fondation de L’Atelier du roman, avec d’autres écrivains qui ont marqué l’histoire du roman – ici, avec Calvino, Kundera, Updike, Infante, Wilde, Gellhorn et Dutourd – et avec nos contemporains.

Sommaire

SOMMAIRE

Couverture du n° 116 de L'Atelier du RomanL'Atelier du Roman n° 116

Lire et relire Rabelais – Xe Rencontre de Thélème

 

 

SOMMAIRE

Ouverture

yves lepesqueur, Les géants se marient
cyril de pins, Pour en finir avec la littérature constipée
Michel Garcia, Eduardo Barriobero Herrán, premier traducteur de Rabelais en espagnol
Olivier Maulin, Le géant des lettres
Fulvio Caccia, Libres enfants de l’algorithme
Denis Grozdanovitch, Rabelais
Lakis Proguidis, Une Muse pas comme les autres
Patrice Charrier, D’une abbaye l’autre
SimonaCarretta, Les invasions barbares – De Carpentier à Rabelais
Laurent Seyer, Rabelais, que la vie intérieure commence !

À la une : Théo Ananissoh

Entretien
Yves Hersant – Massimo Rizzante, Autour de l’œuvre d’Italo Calvino dans la Pléiade

Critiques
Maïa Hruskova, Milan Kundera : l’œuvre seule
Florian Beauvallet, Rabbit à la frontière – Sur le cycle Angstrom de John Updike
Juan Francisco Ferré, Quod eros demonstrandum – L’Éros romanesque de Guillermo Cabrera Infante
Charles Villalon, De toute vertu un poison est l’essence (Gellhorn)
Lakis Proguidis, De la violence (Messina, Levin, Maulin)

À la une : Olivier Maulin

De près et de loin
StevenSampson, Le père, le parc et la sainte-souris – La Réforme disneyienne
Raphaël Arteau Mcneil, Lectures du « Portrait de Dorian Gray » – Essai sur le nihilisme doux

Au fil des lectures
Benoît Duteurtre, Au fil des lectures (et autres considérations…)

 

Ouverture

OUVERTURE

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Lire et relire Rabelais – Xe Rencontre de Thélème

 

 

Une grande partie de ce numéro est le fruit des discussions qui ont eu lieu en octobre dernier à Chinon, durant la Rencontre de Thélème consacrée à Rabelais. Nous avons inauguré le cycle des Rencontres annuelles sur Rabelais en 2022 ; et en juin 2023 a paru le 113e numéro de L’Atelier du roman où étaient publiés les articles des participants. Articles rédigés, comme toujours, après la Rencontre. Maintenant, pareillement, il s’agit de textes spécialement écrits pour cette publication-ci.

Je tiens à remercier la Région Centre-Val de Loire, la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire et l’association Autour de Babel. C’est grâce à leur soutien que les Rencontres de Thélème sont reconduites d’année en année.
Je tiens aussi à remercier Michel Garcia et Françoise Bergot pour leur aide inappréciable à l’organisation de cette Rencontre.

Jusqu’à aujourd’hui, au chapitre de Rabelais ouvert par L’Atelier, il n’y a pas deux articles qui se ressemblent. Il n’y a pas des approches qui vont dans le même sens. À la place d’un Rabelais réduit à des clichés bons pour les musées, l’école et le tourisme culturel, nous proposons le Rabelais dont nous avons besoin : toujours vivant, toujours apte à inspirer l’enthousiasme et toujours disposé au dialogue avec chaque lecteur et chaque écrivain sur les énigmes et les impasses de notre monde.

Aucune idée nouvelle ne pourra remplacer l’exemple des grands maîtres, nulle philosophie donner à la littérature son propre arbre généalogique, tout bruissant de noms qui nous remplissent d’orgueil. Nous n’avons pas le choix : on a le droit d’écrire comme Rabelais, Poe, Heine, Racine ou Gogol – ou pas du tout. L’héritage que nous a légué cette grande race demeure la seule loi qui nous gouverne.
Witold Gombrowice, Journal, 1953.

Dialogue. Je ne connais jamais d’avance le sujet sur lequel vont écrire nos chroniqueurs. Le hasard bienfaisant a voulu qu’il y ait dans ce numéro deux commentaires sur La Peau sur la table, de Marion Messina. L’un d’Olivier Maulin, l’autre de moi.

L’article de Maïa Hrušková sur Kundera est le troisième que nous publions après sa mort. Nous continuerons. Fidèles à son souhait, nous ne parlerons que de son œuvre, telle qu’il l’a voulue, telle qu’elle est dans les deux volumes de la Pléiade. Quant aux informations relatives à son édification, tout est dans la « Biographie de l’œuvre » spécialement rédigée par François Ricard pour cette édition.

Et il y a aussi, bien sûr, le dialogue de vive voix à l’instar de l’entretien entre Yves Hersant et Massimo Rizzante à propos d’Italo Calvino, dont une grande partie de l’œuvre sort en Pléiade ce printemps.

Et tandis que nous célébrions à Chinon les très riches heures de l’abbaye de Thélème, Steven Sampson dressait le portrait de celui qui a inventé et construit l’abbaye des animaux cartoonisés.

Une autre sorte de dialogue esthétique est de comparer les différentes lectures d’un même roman à travers les âges (Raphaël Arteau McNeil).

Chaque retour au passé, chaque relecture des œuvres d’antan, rend notre présent moins opaque. C’est ainsi que nous nous souvenons de Guillermo Cabrera Infante (Juan Francisco Ferré), de John Updike (Florian Beauvallet), de Martha Gellhorn (Charles Villalon) et de Jean Dutourd (Benoît Duteurtre).

Encore une variante dialogique : lire un roman de nos jours sur fond d’une autre époque (Théo Ananissoh).

Benoît Duteurtre proteste, à juste titre me semble-t‑il, contre le déplacement des bouquinistes afin de sécuriser le défilé fluvial des athlètes à l’ouverture des Jeux olympiques. Autres époques, autres soucis. Les Jeux olympiques panhelléniques ont duré 1170 ans. Tous les quatre ans, ce qui préoccupait les organisateurs était le respect absolu, pendant les Jeux, de la « trêve sacrée » sur tous les fronts.
L. P.